C’est là que j’ai envie de poser les même limites à l’Art que celle qu’on a posé à l’artisanat. Sa définition est trop large et elle est au programme des écoles des beaux arts.
Après ya aussi la notion de pereinité, du durable, de la transmission…là on est plutot dans l’éphémère.
L’art d’arranger les bouquets de fleurs aussi. L’objectif de l’artiste est de toucher un (son?) public, mais même parmis les gens ayant de bonnes connaissances/habitudes de l’art contemporain certains artistes sont incompris alors que pour d’autre c’est top. Exemples simple, je n’apprécie l’impressionnisme que pour sa contribution historique, d’un point de vue esthétique je trouve ça chiant, mais je kif par exemple la periode Dada de Picabia qui me fait rire ou Penone qui m’emerveille. Pareil pour Balzac, qui est reconnu et dont je ne vois pas l’intérêt, alors qu’il a sa petite réputation :)
Ah ba ces oeuvres sont superbes. Meme le fleuristes crée une gamme de textures et couleurs. Dans ce que tu me présentes et que j’apprécie, ya quand meme une nette différence avec la sculpture invisible vendu à 15 000 euro et l’urinoir. :)
Balzac, disons qu’il décrit très bien l’ame humaine. C’est très déprimant de lire Balzac, faut pas avoir la tete dans le sac.
Yep c’est vrai que c’est varié et polysensoriel. Je connais pas Wittgenstein. Merci je vais lire ton texte. :3
Yep, on peut dire ça mais pas vraiment.
J’étais déjà admiratif du travail de la pierre, du bois, j’adore ressentir l’énergie mise dedans. Je baigne dans les bd, les mangas, les jeux vidéo, le cinéma, l’opéra…J’adorais aller à beaubourg tout les été pdt mes vacances.
Effectivement, je cultive un retour en arrière mais c’est plus par réaction allergique aux oeuvres cités ou performance, je sais pas trop comment placer le curseur.
j’ai effectivement fait le chemin inverse, et ça a été encore plus fort lorsque j’ai fais mes études aux BA.où j’ai refusé la séparation Art-Artisanat pour finalement les fusionner comme faisant partie d’un tout.
Yep. Allez je ferme la parenthèse. J’ai envie de plus léger cette fois.
Ah oui ? Et dans quel coin ? J’ai fais celle de bordeaux, pas grand chose à voir. Un peu deçus mais yavait un bati assez fun, en bois et mosaïque (?). Après j’ai une nette préférence pour la base sousmarine. :)
Je ne comprends pas l’intérêt de poser des limites.
Après ya aussi la notion de pereinité, du durable, de la transmission…là on est plutot dans l’éphémère.
La musique par exemple, même si elle est écrite, est éphémère par essence, tu ne sauras jamais exactement comment Mozart jouait tel ou tel morceau. Mais personne ne peut dire que ce n’est pas de l’art pour autant.
Du Banksy c’est éphémère aussi, tout comme le land-art (comme Cristo). Pourtant c’est bien de l’art.
À cause des tableaux blancs, du plug “tree” exposé à Paris…et les exemples plus bas. Comment tu justifie un artiste qui utilise son vomi pour créer ? Quel est la limite ? Comnent tu explique les pizza qui pourris dans un musée ?
Aussi parce quand j’ai étudié dans mon écoles des beaux arts, yavait pas de bagages techniques. Ce n’etait pas au programme. Les professeurs n’étaient pas là. Celle de yopla m’a l’air bcp plus sérieuse et accompagne.
En vrai ça me gène de A à Z.
En art appliqué, on avait modèle vivant, de la perspective, peinture, dessins tous les jours, des modules de couleurs, de la nature morte, ombrage de papier froissé. C’était féroce, très dur, intense, on explorait tous les médiums. comme ça, tu acquiert ta liberté.
Et, yavait des contraintes aussi sujet, technique et ça libérait les artistes car tu cherches à les contourner, les trangresser. Tu acquiert ta liberté créative.
Heu je n’ai rien à justifier. Le problème c’est qu’avec ta vision de l’art il n’y a pas grand chose qui aurait le droit de cité aujourd’hui. De nombreux artistes du XIXe dont tout le monde s’accorde à dire qu’ils sont des références aujourd’hui ont fait scandale à leur époque (salon des refusés, tout ça…), sans parler du nouveau réalisme des années 50. Du moment que personne t’empêche de ne pas aimer, je vois pas pourquoi les empêcher de créer. Tu as une vision assez étriquée de ce que doit être l’art, de ce qui est beau, alors que toute la magie vient du fait qu’il n’y a pas d’autres limites que celles de la légalité. Ce que tu trouves beau ou pas n’est valable que pour toi, et heureusement. Pareil pour moi, encore plus heureusement ! Tout ça pour dire que je trouve dangereux de vouloir limiter quelque chose comme l’art. D’ailleurs, quand tu regardes bien, c’est un des premiers trucs que font les autoritaristes, dire que ça c’est autorisé, ça non. Si tu enlèves ça c’est la mort de l’expérimentation artistique, donc la mort de l’art.
Désolé, mais je crois qu’il faut savoir dire non. On sera pas d’accord, certe et je trouve que lire toute la reflexion sur l’oeuvre enferme plus qu’elle n’ouvre le lecteur en lui inoculant un sentiment de compréhension et réconfort. Au final l’oeuvre, c’est le texte ? L’ensemble ? Le roi/visiteur est nu ?
C’est pas tant de l’autoritarisme, ni la fin de l’expérimentation, ni une vision étriqué. Je pense que l’exclusion de l’artisanat sous pretexte technique/académique/production fait aussi plus de mal que de bien et qu’on devrait trouver un équilibre dans l’enseignement que je n’ai pas eu. Enseignement concentré sur l’Art conceptuel qui mettait en retrait les autres formes d’art.
J’aime un très grand nombres d’oeuvres qui vont du figuratif à l’abstraction lyriques, aux mangas, aux blocs de béton…et qui traverse un grand nombre de courants artistiques.
Oui, nous nous sommes affranchis de l’académisme, qui produisait en masse un type d’oeuvre car c’était propre à une époque, sur commande via des oeuvres chocs comme celle de Gustave Courbet et son tableau de l’enterrement.
Puis ya eu une effervescence de style, courant artistique Delaunay, Fabienne verdier, Zan wou ki, Rothko, klein, pollock…Pour moi, on a posé une des premières bases théoriques de l’écriture en Art avec Vassily Kandinsky qui explore l’essence de ce language comme une partition musicale. Très beau.
En revanche, je pense qu’on peut savoir dire non sans tomber dans l’autoritarisme, ni une vision étriquée de l’art. L’académisme est un extrême. Celui-ci en est un autre :
Encore, j’ai pas mis le plus trash. La vidéo du vomie c’est de la gnognotte à coté de ce qu’on m’a montré en histoire de l’Art aux beaux-art…que je suis content d’avoir arreté et de produire pour moi. :)
Perso dans les œuvres que tu as mis dans ton post, y a rien qui me choque, il y a même des trucs que j’aime. Tout ne me plaît pas, mais c’est pas la question.
Je comprends mal l’idée de vouloir empêcher les gens de créer. Que ça ne plaise pas à tout le monde, que le marché de l’art déconne à plein régime avec des tarifs délirants certes. Mais en fait je vois pas pourquoi ça énerve tellement. Y a des grands techniciens qui font de l’abstrait. Et la technique ne fait pas la qualité artistique d’un artiste (en peinture, en musique…).
Sur le sujet de l’artisanat, c’est un autre sujet. Il prend pleins de formes, et l’artisanat d’art existe. Et la frontière est poreuse. Ça on l’apprend en histoire de l’art.
Enfin, que ton enseignement aux beaux arts ait été technique, certes. Les beaux-arts c’est fait pour ça, comme le conservatoire pour la musique. En revanche, ce n’est pas de l’histoire de l’art ou de la musicologie. Y a rien qui me choque là dedans.
Ce qui me choque est que l’urinoir n’est pas une création. La chaise non plus. Je sais pas comment…
L’acte de vomir, j’imagine que le concept est à prendre au sens littéral : ça doit venir des tripes. Les sucs gastriques ? C’est de l’acide, ça attaque les musqueuses de l’oesophage.
La sculpture invisible et la merde mise en boite ? On ne vend pas du vent, ça se fait pas. Pour moi, c’est comme si on acceptait de rénumération la femme de François Fillon et divers emploi fictif.
En fait, j’ai fais 2 formations très différentes : le BA et l’Art Appliqué.
Les BA n’était pas du tout technique : autodidacte et profs absents. Le suivi des étudiants, ça s’est venu à la fin de mes études. Là, ya eu de nette améliorations et ça m’a fait du bien, ya eu des échanges de savoir-faire. De la transmission.
À Olivier de Serre, en art appliqué, là c’était technique et théorique. on avait tout. Couleur, dessin, modelage, histoire…et des suivis réguliers. Très complet.
Quand tu sortais, t’avais une liberté pour faire ce que tu voulais que ce soit académique ou non. Tu n’auras pas la fustration d’etre limité dans ton expression car tu ne maitrises pas l’outil.
Je précise juste que je ne ferai pas d’autre commentaire sur ce sujet, j’ai exprimé mon point de vue, on n’est pas d’accord, c’est ok.
Je suis pas d’accord avec toi, si, l’urinoir et la chaise, c’est de la création, surtout quand tu le remet dans le contexte dans lequel c’est fait.
Concernant l’acte de vomir, c’est une performance, c’est encore un autre délire. Il y a des trucs bien plus trash. Et je peux pas parler à la place de l’artiste, mais, à partir du moment où ça te fait réagir (ça te dégoûte par ex), bah alors c’est réussi. Ça t’a perturbé, dérangé, fait réfléchir sur le sens de l’art. Bah voilà, le job est fait.
Et pour tes retours sur tes formations, merci. En tout cas, BA ou arts appliqués, c’est très différent de l’histoire de l’art. Pas besoin d’être un praticien/technicien pour être un analyste (et ça vaut pour pleins de domaines d’ailleurs).
Dada! J’en rit perso. Et du coup j’apprécie le pied de nez, la recherche de l’insulte réfléchie au milieu galeriste, et je suis affligé de la récupération mercantile
Tout est dans le “pour toi”. Heureusement que personne ne peut limiter l’art à sa vision personnelle.
C’est là que j’ai envie de poser les même limites à l’Art que celle qu’on a posé à l’artisanat. Sa définition est trop large et elle est au programme des écoles des beaux arts.
Après ya aussi la notion de pereinité, du durable, de la transmission…là on est plutot dans l’éphémère.
L’art d’arranger les bouquets de fleurs aussi. L’objectif de l’artiste est de toucher un (son?) public, mais même parmis les gens ayant de bonnes connaissances/habitudes de l’art contemporain certains artistes sont incompris alors que pour d’autre c’est top. Exemples simple, je n’apprécie l’impressionnisme que pour sa contribution historique, d’un point de vue esthétique je trouve ça chiant, mais je kif par exemple la periode Dada de Picabia qui me fait rire ou Penone qui m’emerveille. Pareil pour Balzac, qui est reconnu et dont je ne vois pas l’intérêt, alors qu’il a sa petite réputation :)
Ah ba ces oeuvres sont superbes. Meme le fleuristes crée une gamme de textures et couleurs. Dans ce que tu me présentes et que j’apprécie, ya quand meme une nette différence avec la sculpture invisible vendu à 15 000 euro et l’urinoir. :)
Balzac, disons qu’il décrit très bien l’ame humaine. C’est très déprimant de lire Balzac, faut pas avoir la tete dans le sac.
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Yep c’est vrai que c’est varié et polysensoriel. Je connais pas Wittgenstein. Merci je vais lire ton texte. :3
Yep, on peut dire ça mais pas vraiment.
J’étais déjà admiratif du travail de la pierre, du bois, j’adore ressentir l’énergie mise dedans. Je baigne dans les bd, les mangas, les jeux vidéo, le cinéma, l’opéra…J’adorais aller à beaubourg tout les été pdt mes vacances.
Effectivement, je cultive un retour en arrière mais c’est plus par réaction allergique aux oeuvres cités ou performance, je sais pas trop comment placer le curseur.
j’ai effectivement fait le chemin inverse, et ça a été encore plus fort lorsque j’ai fais mes études aux BA.où j’ai refusé la séparation Art-Artisanat pour finalement les fusionner comme faisant partie d’un tout.
Après les Beaux-Arts c’est une approche assez partisane.
Yep je m’y attendais pas. En tout cas ce fut une belle expérience :)
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Yep. Allez je ferme la parenthèse. J’ai envie de plus léger cette fois.
Ah oui ? Et dans quel coin ? J’ai fais celle de bordeaux, pas grand chose à voir. Un peu deçus mais yavait un bati assez fun, en bois et mosaïque (?). Après j’ai une nette préférence pour la base sousmarine. :)
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Tient tu viens de me donner une idée pour la commu [email protected] :3
Je ne comprends pas l’intérêt de poser des limites.
La musique par exemple, même si elle est écrite, est éphémère par essence, tu ne sauras jamais exactement comment Mozart jouait tel ou tel morceau. Mais personne ne peut dire que ce n’est pas de l’art pour autant.
Du Banksy c’est éphémère aussi, tout comme le land-art (comme Cristo). Pourtant c’est bien de l’art.
Et encore l’approche électroacoustique/ acousmatique de la musique est pérenne.
Très juste pour la musique.
À cause des tableaux blancs, du plug “tree” exposé à Paris…et les exemples plus bas. Comment tu justifie un artiste qui utilise son vomi pour créer ? Quel est la limite ? Comnent tu explique les pizza qui pourris dans un musée ?
Aussi parce quand j’ai étudié dans mon écoles des beaux arts, yavait pas de bagages techniques. Ce n’etait pas au programme. Les professeurs n’étaient pas là. Celle de yopla m’a l’air bcp plus sérieuse et accompagne.
En vrai ça me gène de A à Z.
En art appliqué, on avait modèle vivant, de la perspective, peinture, dessins tous les jours, des modules de couleurs, de la nature morte, ombrage de papier froissé. C’était féroce, très dur, intense, on explorait tous les médiums. comme ça, tu acquiert ta liberté.
Et, yavait des contraintes aussi sujet, technique et ça libérait les artistes car tu cherches à les contourner, les trangresser. Tu acquiert ta liberté créative.
Là, honnètement…je peux pas.
Pour moi les BA et l’art appli se rejoignent. L’idéal serait de faire les deux, apprendre a créer l’originalité et a réaliser au mieux.
Tout à fait, comme art-artisanat :)
Heu je n’ai rien à justifier. Le problème c’est qu’avec ta vision de l’art il n’y a pas grand chose qui aurait le droit de cité aujourd’hui. De nombreux artistes du XIXe dont tout le monde s’accorde à dire qu’ils sont des références aujourd’hui ont fait scandale à leur époque (salon des refusés, tout ça…), sans parler du nouveau réalisme des années 50. Du moment que personne t’empêche de ne pas aimer, je vois pas pourquoi les empêcher de créer. Tu as une vision assez étriquée de ce que doit être l’art, de ce qui est beau, alors que toute la magie vient du fait qu’il n’y a pas d’autres limites que celles de la légalité. Ce que tu trouves beau ou pas n’est valable que pour toi, et heureusement. Pareil pour moi, encore plus heureusement ! Tout ça pour dire que je trouve dangereux de vouloir limiter quelque chose comme l’art. D’ailleurs, quand tu regardes bien, c’est un des premiers trucs que font les autoritaristes, dire que ça c’est autorisé, ça non. Si tu enlèves ça c’est la mort de l’expérimentation artistique, donc la mort de l’art.
Désolé, mais je crois qu’il faut savoir dire non. On sera pas d’accord, certe et je trouve que lire toute la reflexion sur l’oeuvre enferme plus qu’elle n’ouvre le lecteur en lui inoculant un sentiment de compréhension et réconfort. Au final l’oeuvre, c’est le texte ? L’ensemble ? Le roi/visiteur est nu ?
C’est pas tant de l’autoritarisme, ni la fin de l’expérimentation, ni une vision étriqué. Je pense que l’exclusion de l’artisanat sous pretexte technique/académique/production fait aussi plus de mal que de bien et qu’on devrait trouver un équilibre dans l’enseignement que je n’ai pas eu. Enseignement concentré sur l’Art conceptuel qui mettait en retrait les autres formes d’art.
J’aime un très grand nombres d’oeuvres qui vont du figuratif à l’abstraction lyriques, aux mangas, aux blocs de béton…et qui traverse un grand nombre de courants artistiques.
Oui, nous nous sommes affranchis de l’académisme, qui produisait en masse un type d’oeuvre car c’était propre à une époque, sur commande via des oeuvres chocs comme celle de Gustave Courbet et son tableau de l’enterrement.
Puis ya eu une effervescence de style, courant artistique Delaunay, Fabienne verdier, Zan wou ki, Rothko, klein, pollock…Pour moi, on a posé une des premières bases théoriques de l’écriture en Art avec Vassily Kandinsky qui explore l’essence de ce language comme une partition musicale. Très beau.
En revanche, je pense qu’on peut savoir dire non sans tomber dans l’autoritarisme, ni une vision étriquée de l’art. L’académisme est un extrême. Celui-ci en est un autre :
https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2021/06/11/en-italie-une-sculpture-invisible-vendue-aux-encheres-pres-de-15-000-euros_6083767_4500055.html
TW : vomie. https://yewtu.be/watch?v=nj5WPCHpk7c
Je vois ça, je sais pas s’il faut etre admiratif ou horrifié.
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J’allais pas le manquer. :D
Encore, j’ai pas mis le plus trash. La vidéo du vomie c’est de la gnognotte à coté de ce qu’on m’a montré en histoire de l’Art aux beaux-art…que je suis content d’avoir arreté et de produire pour moi. :)
Toi aussi tu as été traumatisé par Jean louis Costes et GG Allin?
Perso dans les œuvres que tu as mis dans ton post, y a rien qui me choque, il y a même des trucs que j’aime. Tout ne me plaît pas, mais c’est pas la question.
Je comprends mal l’idée de vouloir empêcher les gens de créer. Que ça ne plaise pas à tout le monde, que le marché de l’art déconne à plein régime avec des tarifs délirants certes. Mais en fait je vois pas pourquoi ça énerve tellement. Y a des grands techniciens qui font de l’abstrait. Et la technique ne fait pas la qualité artistique d’un artiste (en peinture, en musique…).
Sur le sujet de l’artisanat, c’est un autre sujet. Il prend pleins de formes, et l’artisanat d’art existe. Et la frontière est poreuse. Ça on l’apprend en histoire de l’art.
Enfin, que ton enseignement aux beaux arts ait été technique, certes. Les beaux-arts c’est fait pour ça, comme le conservatoire pour la musique. En revanche, ce n’est pas de l’histoire de l’art ou de la musicologie. Y a rien qui me choque là dedans.
Si tu apprécie, pourquoi pas.
Ce qui me choque est que l’urinoir n’est pas une création. La chaise non plus. Je sais pas comment…
L’acte de vomir, j’imagine que le concept est à prendre au sens littéral : ça doit venir des tripes. Les sucs gastriques ? C’est de l’acide, ça attaque les musqueuses de l’oesophage.
La sculpture invisible et la merde mise en boite ? On ne vend pas du vent, ça se fait pas. Pour moi, c’est comme si on acceptait de rénumération la femme de François Fillon et divers emploi fictif.
En fait, j’ai fais 2 formations très différentes : le BA et l’Art Appliqué.
Les BA n’était pas du tout technique : autodidacte et profs absents. Le suivi des étudiants, ça s’est venu à la fin de mes études. Là, ya eu de nette améliorations et ça m’a fait du bien, ya eu des échanges de savoir-faire. De la transmission.
À Olivier de Serre, en art appliqué, là c’était technique et théorique. on avait tout. Couleur, dessin, modelage, histoire…et des suivis réguliers. Très complet.
Quand tu sortais, t’avais une liberté pour faire ce que tu voulais que ce soit académique ou non. Tu n’auras pas la fustration d’etre limité dans ton expression car tu ne maitrises pas l’outil.
Je précise juste que je ne ferai pas d’autre commentaire sur ce sujet, j’ai exprimé mon point de vue, on n’est pas d’accord, c’est ok.
Je suis pas d’accord avec toi, si, l’urinoir et la chaise, c’est de la création, surtout quand tu le remet dans le contexte dans lequel c’est fait.
Concernant l’acte de vomir, c’est une performance, c’est encore un autre délire. Il y a des trucs bien plus trash. Et je peux pas parler à la place de l’artiste, mais, à partir du moment où ça te fait réagir (ça te dégoûte par ex), bah alors c’est réussi. Ça t’a perturbé, dérangé, fait réfléchir sur le sens de l’art. Bah voilà, le job est fait.
Et pour tes retours sur tes formations, merci. En tout cas, BA ou arts appliqués, c’est très différent de l’histoire de l’art. Pas besoin d’être un praticien/technicien pour être un analyste (et ça vaut pour pleins de domaines d’ailleurs).
Dada! J’en rit perso. Et du coup j’apprécie le pied de nez, la recherche de l’insulte réfléchie au milieu galeriste, et je suis affligé de la récupération mercantile