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Cake day: August 8th, 2023

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  • yopla@jlai.lutoGauchiasses@jlai.luNotre système éducatif
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    2 hours ago

    Bof, cette métaphore semble dire que la majorité des élèves seraient incapable de réussir un examen général comme le bac pour des raisons génétiques.

    Je me souviens d’un parti socialiste avec ce genre de théses. Il était très “national”.

    Un meilleur dessin serait une piste de course avec d’un côté des gens en voiture et de l’autre des gens avec des chaînes au pieds et le juge de course qui dit un truc du genre “que le meilleur gagne”.

    Édit: Aussi j’ai pas répondu au bon niveau.





  • Clairement pas envie, je fais juste présence en attendant que le tribunal décide la liquidation judiciaire. Mais je pige pas le patron qui s’imagine que ça doit être “business as usual” en attendant. Qu’est ce que j’ai envie de l’envoyer chier mais ça serait con de se faire licencier pour faute à quelques jours près.

    Encore un journée a coup de pause café de trois heures. Cet ennui me claque le cerveau étrangement.





  • Peu importe en réalité que 50% des logements en location soit concentré chez peu de gens.

    D’abord il reste les autres 50%, ensuite le problème est toujours le même, ils ont investit dans des logements parce que c’est rentable, et la raison pour laquelle le locatif est rentable est toujours la même, il n’y a pas assez de logement à coût raisonnable.

    On peut tourner le truc dans tous les sens, les propriétaires, individuel (ou non), vont toujours faire le maximum pour se protéger, et en augmentant le facteur de risque pour le propriétaire ça augmente la pression sur les locataire qui n’ont pas un profil idéal.

    C’est une fausse bonne idée, avec des effets de bords quasiment pire que le problème.

    Il n’y a que deux solutions réalistes. A court terme transférer entièrement le risque de defaut de paiement sur l’état et interdire les dossier intrusif et le système de garant (même si ça fait mal au cul a gauche de garantir les rentes) et augmenter massivement l’offre de logement jusqu’à ce que le locatif ne soit plus un investissement intéressant et que les gros bailleurs se désinvestissent d’eux même.

    Après on peut discuter de pourquoi je suis dans l’ensemble contre les APL, mais ça se finit a peu près par la même conclusion: la solution c’est plus d’offre, pas plus de rustine.




  • Ah bah de toutes façons qu’on le prend, dans un système régit par l’argent ça ne changera jamais rien pour ceux qui n’ont pas les moyens.

    Par contre j’ai vécu dans des pays absolument zero-risque pour le bailleur, soit payment d’avance annuel soit evictable en 48h après le premier defaut de paiement et bien dans chacun de ces pays - zero dossier. Enfin, si, un chèque.

    C’était dans un marché super tendu ou les apparts restaient disponible à peine 4 heures mais c’était quand même moins difficile de trouver un logement qu’à Paris. Au moins si tu étais dedans en train de visiter tu n’avais qu’à décider de le prendre ou non. Et franchement ça divise par 20 la charge mentale de la recherche d’appart.

    Mais effectivement ça n’aide en rien ceux qui n’ont pas les moyens.



  • J’avais vu une étude, et tu vas me croire sur parole parce que je sais plus où ni quand, qui disait en gros que les annonces d’augmentation du SMIC avait un effet psychologique inverse sur les gens qui gagnent un plus.

    La conclusion vite résumé c’était que le mec qui aujourd’hui gagne 1600, se dit pas “cool, c’est une opportunité de renégocier mon salaire” mais “merde je vais devenir smicard”.

    En gros en réduisant l’écart entre le salaire le plus bas et le leur, ça leur donne l’impression de devenir plus proche du bas de l’échelle et donc de devenir plus pauvre.


  • un marchand de soleil

    C’est beau. ;)

    Sinon peut être que Antoine fait référence a ses parents et pas au tarif d’il y a 10 ans. Entre 1997 et 2016 les prix des appartements a bordeaux ont augmenté de 248 %. Et entre 2016 et 2024 ça a repris 60%. Un matheux fera la somme.

    Il faudrait vérifier mais je vais parier tranquillement que le smic a pas suivi cette courbe. Donc probablement le mec se dit “mon père ouvrier pouvait se loger, moi je peux pas”.

    Ce qui a été détruit pour les classes moyennes c’est le contrat social entre ce à que tu croyais avoir droit en grandissant et en regardant autour de toi et ce que tu as droit en faisant un boulot equivalent à tes parents et globalement la qualité de vie s’est effondré.

    De toute façon c’est simple. Quand j’ai commencé à bosser je payais 500 pour un studio a Paris, ma mère payait 500 pour un trois pièces, maintenant le même studio est a 900 et encore probablement uniquement à cause du cap loyer. Les jeunes qui commencent dans mon boulot gagne a peine plus que moi à l’époque en numéraire.

    J’ai eu la chance en début de carrière d’avoir réussi à économiser 10k sans trop me forcer et d’acheter un studio de 35m2 a 100k dans Paris a 25 ans. Aujourd’hui il “vaut” quasiment 300k. Intouchable pour un jeune avec le même profile que moi à l’époque.

    Tout mes profs de collège étaient propriétaires autour du collège. Aujourd’hui is font 30 ou 40 minute de RER parce qu’ils n’ont pas les moyen de se loger a proximité. C’est ça le déclassement sociale, un métier ne permet pas d’avoir la même qualité de vie que celle de la génération précédente.

    Alors oui forcément, un mec qui peut encore se loger et se nourrir ça a l’air moins important mais il ne faut pas sous estimer le niveau de ressentiment de ces gens qui sont coincé avec un énorme décalage entre la représentation qu’ils ont de ce que devraient être leur vie et ce qu’elle est vraiment. C’était eux en grosse partie les gilets jaunes.





  • Je fais pas mal de maraude, 80% de mon publique c’est des migrants et je peux compter sur les doigts d’une main le nombre de fois où je me suis fait traiter de raciste par un bénéficiaire. J’ai dû d’autre type d’embrouille, mais 95% sont sympa et compréhensif des limites de ce qu’on peut faire pour eux. Franchement c’est pas eux qui me degouterait du truc, le fait d’avoir parfois le sentiment de pisser dans la mer pour noyer des poissons par contre…

    Après dans l’asso on a beaucoup de formation et de suivi psy en interne, en tant que chef d’équipe (et les cadres au dessus) ont est formé à l’écoute et à la gestion de la détresse psychologique des bénévoles et on a des cadres de missions qui sont hyper clair.