Quelque 80 piétons ont été tués sur les routes du Québec l’an dernier, soit 18 de plus que l’année précédente. Sur deux roues, 13 cyclistes sont morts, une hausse de deux comparativement à 2023.
Un piéton qui traverse la rue à une intersection qui dispose de panneaux d’arrêt, c’est un obstacle pour faire un “stop américain”.
Un piéton qui traverse la rue alors que la lumière est verte pour lui, c’est un obstacle pour ceux qui veulent tourner.
Un piéton qui essaie de traverser sur un passage prioritaire, c’est un obstacle pour conduire plus vite sans avoir à arrêter.
Un piéton qui circule sur le trottoir et empêche de sortir des stationnements, c’est un obstacle pour sortir de chez soi sans avoir à attendre plus d’une minute.
Aucune personne qui possède du gros bon sens ne s’exprimerait ainsi. Pourtant, je suis convaincu comme c’est comme ça que la majorité des conducteurs québécois l’intrerprète. Le problème est qu’en voiture, on ne considère plus l’autre comme un ou une concitoyenne, mais plutôt comme un obstacle sur notre chemin. Je ne vois pas comment on peut s’extirper de cette réalité sociale et psychologique sauf en se débarassant de l’automobile comme moyen de transport principal. Je sais, c’est une position radicale.
J’ai aussi peu d’empathie pour ceux et celles qui disent qu’il serait impossible de vivre sans. Pour moi, ces personnes là n’ont jamais remis en question la place de la voiture dans leur vie et prennent pour acquis que les choses sont ainsi, qu’il faut accepter les vies perdues comme un collatéral inévitable. À mon avis, c’est un choix qu’on fait volontairement quand on choisit son milieu de vie et plusieurs sont incapables de reconnaitre l’impact individuel de leur choix sur notre société parce que c’est comme ça que la majorité des autres font.
J’ai aussi peu d’empathie pour ceux et celles qui disent qu’il serait impossible de vivre sans.
Avec comment des banlieues ont été créées parfois c’est vrai que c’est difficile de faire sans. Faut vraiment que ces banlieues soient transformés en quartiers avec des hub de commerce où tout serait disponible à 15-20 min de marche.
Pour ça nous avons besoin d’un changement radical de politiques municipales. Plusieurs villes en Amérique du Nord ont des règlements qui interdisent un usage autre que résidentiel-unifamilial pour des quartiers au complet.
Mais refaire des intersections dans tous les quartiers coûterait un bras. C’est un peu comme faire la plomberie d’une maison après avoir fermé les murs. Ça sera jamais très fonctionnel sans être dégueu.
Un piéton qui traverse la rue à une intersection qui dispose de panneaux d’arrêt, c’est un obstacle pour faire un “stop américain”.
Un piéton qui traverse la rue alors que la lumière est verte pour lui, c’est un obstacle pour ceux qui veulent tourner.
Un piéton qui essaie de traverser sur un passage prioritaire, c’est un obstacle pour conduire plus vite sans avoir à arrêter.
Un piéton qui circule sur le trottoir et empêche de sortir des stationnements, c’est un obstacle pour sortir de chez soi sans avoir à attendre plus d’une minute.
Aucune personne qui possède du gros bon sens ne s’exprimerait ainsi. Pourtant, je suis convaincu comme c’est comme ça que la majorité des conducteurs québécois l’intrerprète. Le problème est qu’en voiture, on ne considère plus l’autre comme un ou une concitoyenne, mais plutôt comme un obstacle sur notre chemin. Je ne vois pas comment on peut s’extirper de cette réalité sociale et psychologique sauf en se débarassant de l’automobile comme moyen de transport principal. Je sais, c’est une position radicale.
J’ai aussi peu d’empathie pour ceux et celles qui disent qu’il serait impossible de vivre sans. Pour moi, ces personnes là n’ont jamais remis en question la place de la voiture dans leur vie et prennent pour acquis que les choses sont ainsi, qu’il faut accepter les vies perdues comme un collatéral inévitable. À mon avis, c’est un choix qu’on fait volontairement quand on choisit son milieu de vie et plusieurs sont incapables de reconnaitre l’impact individuel de leur choix sur notre société parce que c’est comme ça que la majorité des autres font.
/rantoff
Avec comment des banlieues ont été créées parfois c’est vrai que c’est difficile de faire sans. Faut vraiment que ces banlieues soient transformés en quartiers avec des hub de commerce où tout serait disponible à 15-20 min de marche.
Pour ça nous avons besoin d’un changement radical de politiques municipales. Plusieurs villes en Amérique du Nord ont des règlements qui interdisent un usage autre que résidentiel-unifamilial pour des quartiers au complet.
Mais refaire des intersections dans tous les quartiers coûterait un bras. C’est un peu comme faire la plomberie d’une maison après avoir fermé les murs. Ça sera jamais très fonctionnel sans être dégueu.