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Guère convaincus par Mastodon, les journalistes commencent à regarder du côté de Bluesky… Je ne suis pas vraiment tranquille.
Dans l’hypothèse où un clone de Twitter venait à émerger, qu’est ce qui nous prémunirait d’y observer le même effet d’emballement entre :
- des politiques qui rivalisent de “petites phrases”
- des journalistes qui les reproduisent dans leurs articles Le tout au détriment des argumentaires, raisonnements et analyses nécessaires au débat public ?
Qu’est ce qui nous prémunirait de voir ensuite arriver les militants, lobbyistes et communicants de tous poils, attirés par cette chambre d’écho (ou de diversion) pour leurs sujets ?
Twitter m’est tombé des mains à chaque fois que j’ai essayé : je ne me fais pas à cette logique des gazouillis perpétuels. Ce ne serait pas gênant si ces gazouillis n’avait pas contaminé nos espaces d’information : on a beau circuler à vélo, on doit tout de même respirer les gaz d’échappement.
Certes, la sur-médiatisation des petites phrases n’a pas attendu Twitter. Mais avec Twitter, on a tout de même franchi un cap considérable.
J’ai l’impression qu’ils se sentent obligés de dire et redire que Masto est compliqué. Je comprends toujours pas pourquoi. C’est quand même sacrément étrange, Masto est la solution idéale, mais c’est un site tout pourri en construction qui attire. J’ai lu l’ autre jour un article qui disait un truc du genre :‘’ l’échec de Mastodon à faire venir des gens’'. Mais c’est le point justement, tu viens si tu as envie de venir.
La prophétie autoréalisatrice tourne à plein régime parmi les déçus de Twitter.
D’après ce que je saisis (je n’y suis pas), l’accès à Bluesky sur invitation favorise l’arrivée de gens issues des secteurs traditionnellement déjà présents sur Twitter qui se partagent les invits : ils retrouvent leur entre-soi. Tandis que sur Mastodon, l’accueil a été plus rude : les libristes et les informaticiens n’ont semble-t-il pas toujours montré beaucoup d’enthousiasme devant l’arrivée de transfuges de Twitter.
Quand je voyais passer des #introductions, je trouvais que les gens étaient justement plutôt accueillant. La raison la plus propable selon moi, c’est quand on démarre c’est vide.
Tiens d’ailleurs, la dernière release de masto inclus pas un sujets populaires?
Ça plus le fil public local/global il faut etre de mauvaise foi pour dire que c’est vide
Ouais et en plus si tu choisis une grosse instance selon tes centres d’intérêt, ton Local sera bien rempli…
« Comment je fais des articles, si j’ai pas les tendances, moi ? » − Un journaliste, surement.
L’argent