• klaqaus@sh.itjust.works
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      3 months ago

      Y’a autre chose qui se jouent ici car ce sont des témoignages de femmes. L’article illustre aussi l’intériorisation de normes patriarcales chez elles.

      • Snoopy@jlai.lu
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        3 months ago

        C’est pas tant une intériorisation. C’est le déni.

        C’est une réalité brutale.

        La réalité est tellement violente et absurde qu’elles sont dans le déni pour se protèger et protèger leur vie amoureuse. Elles ont bati une vie, des projets, des souvenirs. C’est beaucoup d’investissement et du jour au lendemain c’est réduit à néant, en cendre.

        Ainsi tu fais face au vide. Donc tu refais toute ta vie, liens, relations. Ça sape aussi la confiance, chamboule tes économies (loyer, salaire…) voire l’éducation des enfants…

        Puis elles peuvent se dire qu’il changera, qu’il est pas comme ça, qu’elle peut l’aider, apprendra des choses, que ça demande du temps et qu’il a eu une situation difficile…ect

        Mais voilà, à un moment ça va éclore.

            • klaqaus@sh.itjust.works
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              3 months ago

              Je pense oui, ce n’est pas le cas pour toi ?

              L’intériorisation de la violence me semble nécessaire pour survivre sinon on péterait un câble en permanence. En revanche en justifier l’acceptabilité dans la société est une autre chose. Ici on est entre les deux dans le cas de Mazan, ça me rappelle le positionnement de la mère de l’auteurice dans le livre Triste Tigre d’ailleurs.

              • Professeur Falken@jlai.lu
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                3 months ago

                Je pense oui, ce n’est pas le cas pour toi ?

                Je ne sais pas si oui ou non, dans leur grande majorité, “les femmes” ont intériorisé la violence de notre société.
                Moi, je crois que oui.