La vidéo dure 3:20, voici un résumé (pas de moi)

Les féministes ne nous voient pas comme des monstres en rut violant tout ce qui bouge devant notre passage.

Il n’incrimine pas tous les hommes d’être des violeurs.

Il fait passer le message que tous les types d’homme - âge, csp, origines ethniques et de classes and co - ont participé, participent et participeront à la chose et spécifiquement à ce multi viol.

Il nous dit aussi que quand bien même nous n’ayons violé personne, nous sommes structurellement conditionné par une société encore patriarcale de pouvoir bénéficier de toutes sortes de “facilité”/“opportunité” et que nous avons encore trop malheureusement notre mot à dire plutôt que de s’effacer et de laisser les potentielles victimes (la moitié de la population) s’exprimer s’en toujours ramener la chose à l’individu que nous sommes.

En bref ça parle plus de “privilège” masculin que d’autres choses pour la deuxième partie.

  • Camus [il/lui]OP
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    6 days ago

    La parole des victimes n’est pas mise en doute?

    Violences sexuelles : 86 % de classements sans suite

    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/04/03/violences-sexuelles-86-de-classements-sans-suite_6225743_3224.html

    La culture du viol, profondément ancrée dans notre société, bénéficie aux hommes—pas juste aux violeurs—et opprime les femmes—pas juste les victimes.

    Sont des manifestations de la culture du viol, notamment, le fait de blâmer des victimes pour les violences subies, les pratiques sexistes dissuadant les dénonciations de viol, la glorification ou la déresponsabilisation des agresseurs, les doubles standards dans le contrôle du corps, de l’habillement et de la sexualité des femmes, et la glamourisation des violences sexuelles dans les films et la musique populaire.

    En droit, plus spécifiquement, on peut penser à ces exemples de la culture du viol :

    Les femmes qui dénoncent une agression sexuelle vivent souvent du « salopage » (« slut shaming ») ; la police, les avocat·es ou les juges peuvent leur reprocher d’être « trop sexuelles » et d’avoir provoqué l’agression2.

    Notre droit a historiquement perpétué des mythes entourant le viol, notamment ceux selon lesquels une femme sexuellement active est plus encline à consentir à un acte sexuel et moins crédible ; une femme qui ne dénonce pas son agresseur immédiatement après l’agression est peu crédible ; une femme qui ne résiste pas à l’agression y a sûrement consenti ; et une femme en thérapie est plus susceptible de mentir3. De tels mythes sur le viol persistent dans la pratique du droit criminel, bien que la Cour suprême les ait condamnés à plusieurs reprises4.

    Dans la plupart des pays, le viol est défini comme un rapport sexuel sans consentement et par la force. Les violeurs ne peuvent être condamnés pour des rapports sexuels non consentis lorsqu’ils n’ont pas été « assez » violents5.

    https://www.utpjournals.press/doi/full/10.3138/cjwl.33.2.03

      • Snoopy@jlai.lu
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        5 days ago

        On ne te lachera pas. :)

        C’est dommage 😔

        Au contraire, Camus lit de manière attentive nos posts. Il a même une meilleure compréhension du sujet que moi. Il est plus fin dans l’analyse et décèle des chose que je ne perçois pas.

        Ça demande du temps et de la patience puis on est fatigué, un peu sous l’émotion.

        Peut-etre, tu peux faire une pause puis y revenir et relire. Et nous dire les passages pour lesquels tu ne te sens pas écouté, partager ton ressenti…

        Après on ignore pas certaine violence subies et vécue par les hommes, juste ya beaucoup plus, beaucoup plus de femmes tuées, violées que d’homme. Et le fait de dire “oui mais ya des hommes aussi…” détourne le sujet et invisibilise les femmes.

        Là, le sujet concerne l’affaire, j’ai oublié son nom mais voilà ça concerne 50 violeurs.