• swan_pr
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    1 year ago

    C’est dur pour mon cerveau lendemain de veille là, mais ce que je retiens surtout est ce passage:

    En 2021, les entreprises ont haussé leurs prix en anticipant une demande plus forte et une augmentation plus importante de leurs coûts pour pouvoir justement être en mesure de répondre à cette demande accrue. La demande a toutefois rebondi plus vite que les coûts des entreprises.

    Mais en 2022, l’année de tous les records d’inflation des quatre dernières décennies, la hausse des ventes et celle des coûts ont été identiques, alors que les entreprises ont enregistré une croissance nulle ou négative de leur marge de profit.

    Donc ce qui n’est pas dit, c’est que les épiciers s’assurent de garder un ratio où la marge de profit ne baisse jamais. Aussi, ce dont on ne parle pas (dans le contexte de l’article ce n’est pas vraiment pertinent anyway) c’est la réduflation. Les gens paient le même prix, ou plus encore à cause de l’inflation, pour de plus petites quantités, et donc on doit en acheter plus souvent. La roue tourne, les profits entrent, et peu importe la tournure qu’on veut donner aux chiffres ça reste qu’on en a toujours moins pour notre argent.

    • CyborganismOPM
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      1 year ago

      les épiciers s’assurent de garder un ratio où la marge de profit ne baisse jamais.

      Ça c’est la règle du jeu de base du capitalisme.

      Mais ce qui est dit au début est qu’en 2020, leurs coûts d’opération étaient beaucoup plus faibles tandis que les prix sont restés les mêmes. Donc ils ont essayé de garder ces memes marges de profit les années suivantes. Mais, ce sont des marges exceptionnelle. Et c’est pour ça qu’on aurait dû avoir un “windfall tax” puisque ces entreprises ont bénéficiées d’un événement hors du commun qui a affecté toute la population.

      Aussi, ce dont on ne parle pas (dans le contexte de l’article ce n’est pas vraiment pertinent anyway) c’est la réduflation. Les gens paient le même prix, ou plus encore à cause de l’inflation, pour de plus petites quantités, et donc on doit en acheter plus souvent. La roue tourne, les profits entrent, et peu importe la tournure qu’on veut donner aux chiffres ça reste qu’on en a toujours moins pour notre argent.

      Excellent point. C’est aussi pertinent à mon avis, comme ils ont augmenté les prix ET réduit la quantité. On se fait doublement fourrer. Et je me demande si la banque en a pris compte dans son analyse.

      • swan_pr
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        1 year ago

        Et je me demande si la banque en a pris compte dans son analyse.

        Ça m’étonnerait, c’est pour ça que je disais que c’était p-ê pas pertinent pour l’article. Ils ne semblent avoir tenu compte que des chiffres, en tout cas, le fait qu’ils n’en parlent pas du tout me fait douter que ce soit inclus dans leur analyse. Pour moi c’est une sorte d’exercice très théorique. Dans la pratique, dans la vraie vie, ce que nous constatons ne change rien. Les grosses chaines font du cash et ça nous coûte plus cher pour manger. Y a aucun exercice qui va me convaincre qu’ils n’ont rien à voir là-dedans!