À cinq jours du premier tour des législatives anticipées, le tremblement de terre en France brouille tous les repères. Pour le politologue allemand Jan-Werner Müller, spécialiste du populisme et des idéologies, la crise politique que traverse l'hexagone doit être prise avec son grand contexte : sans partis, sans médias, la seule option pour exister publiquement devient la radicalisation — dans une atmosphère de campagne permanente.
En fait, ça s’appelle de l’accélérationnisme, c’est assez rare et extrémiste. C’est extrémiste parce que tu te dis en somme “des gens vont mourir, mais c’est pour arriver au progrès plus vite une fois qu’on aura touché le fond”. On en trouve à gauche, généralement chez des gens tankies par ailleurs (autoritaristes).
Et en fait, c’est pas juste dangereux, c’est aussi complètement idiot. L’histoire elle dit que quand les fachos arrivent, ils s’installent et que leur “disqualification” ne vient que par une défaite militaire ou la mort de vieillesse.
Oui, normalement l’opinion que la population a d’eux devrait baisser, parce que oui, ils sont toujours nuls (il se trouve que vivre dans une réalité alternative, ça n’aide pas à gérer un pays). Mais la population, assez rapidement, n’a plus son mot à dire.