TLDR : le titre
Pour 2024 je cherche par curiosité comment je pourrais évoluer professionnellement, j’ai envie de changer d’air, et pas de prérequis pour la localisation, alors je regarde les différentes offres dans mon domaine, plusieurs choses me sidèrent :
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Paris, Paris, Paris, Clichy, Paris, Paris, Paris, Boulogne Billancourt, Paris, Paris, Paris, Levallois-Perret, Paris, Paris, Paris, Paris, Neuilly-Sur-seine, Paris, Issy-Les-Moulinaux, Paris, Paris, Paris, Paris, Paris, ça va au bout d’un moment, quand est-ce qu’on décentralise ce pays ?
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Je n’aime pas la ville, mais les “villages” autours des “pôles industriels” sont juste des lotissements sans commerces, sans parcs, sans vie, sans voisinage puisque tous et toutes vivent pour leur boulot et le “lieu de vie” n’existe en fait que pour y dormir. J’ai l’impression de voir les villes américaines. Cette fragmentation du territoire est juste atroce, on a soit les villes dortoirs, soit la zone industrielle bétonnée sans vie mais où tous les commerces se trouvent, soit le centre ville isolé de toute nature.
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Entre ces trois pôles ? De la route. Et vu qu’on est dans une société où la voiture est reine, on ne vit qu’au travail, aux courses, ou à la maison ; on a abandonné tout ce qui existe entre les trois puisque l’on existe uniquement dans l’un des trois. Le trajet n’est plus un expérience, c’est un moyen d’arriver à une fin.
Mais alors c’est simple, j’ai qu’à vivre à la campagne dans un petit village qui me plairait, et négocier un télétravail complet (ce que les entreprises acceptent sans souci hahahahahahaha) sauf que non, la campagne française est (en majeure partie, il y a des exceptions quand même) abandonnée. Il y a - par exemple - le long de l’Aveyron, des villages magnifiques, une nature exceptionnelle, mais c’est MORT. Les commerces n’y sont plus, ou ferment à tout va…
Vivement l’exode urbain.
Ah c’est trop marrant, j’ai étudié à Bordeaux dans une école où quasi tous mes profs étaient issus d’une promo de l’ensaama !
C’est une très bonne formation mais intense et difficile. Au moins, contrairement aux beaux-arts, tu ressors avec un bagage technique. Ce qui est super c’est que leur conseil de classe est individuel et il accompagne réellement les étudiants. :)
Bon après j’ai fais 3 mois de dépression et bifurqué sur une autre voie. Je sais toujours pas si je prends le bon chemin. Mon rêve est de creer des mondes et l’architecture est ce qui s’en rapprochait le plus tant le pouvait infléchir sur le quotidien des gens et repenser la ville de fond en comble.
Après, j’ai fais les BA…c’est conceptuel et j’aime pas le conceptuel. J’ai fais les BA de bordeaux puis de marseille.