On ne peut pas réussir en politique si on ne reconnaît pas la causalité, mieux connue sous le nom de « rapport de cause à effet ». Impossible de changer les effets sans avoir d’abord bien identifié et, ensuite, agi sur les causes. C’est particulièrement vrai quand on parle d’immigration.
Je sais pas, mais je crois que l’argument de l’immigration ne fait que du sens pour les plus grosses villes telles que Toronto et Vancouver. Et à la limite, Montréal.
L’affaire que je ne comprend pas par contre est que si l’immigration, dont le seuil a augmenté considérablement, et le fait qu’on ne construit pas assez vite, est-ce que la source de la crise ne revient pas justement au seuil d’immigration trop élevé? À un moment donné il faut suivre la vitesse de la construction de nouveaux domiciles, pandémie ou non.
Si ce n’est pas l’immigration, ce sont tous ces Air BnB et compagnie, ainsi que plusieurs étrangers qui achètent des pieds à terre et qu’ils laissent vide, qui contribuent le plus à la crise du logement. Sinon, il y a aussi la décroissance dans l’investissement de construction de logements sociaux. Il y avait un temps où on construisait beaucoup plus et ça aidait beaucoup la classe moyenne et plus faible. C’était un bon moyen d’aider la population à se loger et leur donner une chance d’améliorer leur sort. Ce n’est plus le cas maintenant.
D’ailleurs, j’avais lu un article quelque part qu’à Montréal, moins de 0.5% de la population possédait un peu plus de 30% des propriétés à Montréal. C’est rendu que l’immobilier, surtout locatif, c’est rendu une affaire de riche. Il faut démocratiser les logements et recommencer à investir dans des logements sociaux.