En résumé, la nationalisation de l’eau signifie de retirer le statut de chose commune à l’eau pour en faire un bien public, la rendant ainsi vulnérable à des décisions politiques qui pourraient rechercher la marchandisation ou des fins lucratives. Cette modification donnerait ainsi le pouvoir au gouvernement de commercialiser l’eau.

  • Noo@jlai.lu
    link
    fedilink
    Français
    arrow-up
    3
    ·
    3 days ago

    En fait tout dépend ce qu’on entend derrière le terme nationalisation. L’article oppose nationalisation et bien commun, car nationalisation = bien public et au Québec apparemment bien public = l’État s’enrichit en détruisant des écosystèmes. Alors qu’en France l’État n’a pas le droit de détruire des écosystèmes, en gros en France l’État n’a pas le droit de se comporter comme une entreprise normale sur des questions publiques, notamment car les services publics sont basés sur l’intérêt général et pas sur le principe de remplir les caisses.

    2 remarques : 1/ Concrètement le cas du Québec montre qu’en pratique ça ne change pas grand chose : l’État donne des autorisations d’exploitations à des agents économiques. Dans la nationalisation, l’État se délègue à lui-même l’exploitation c’est tout. 2/ Le fait d’inscrire qu’une chose est un bien commun dans une constitution est toujours une bonne idée, vu que ça donne une protection supplémentaire et on en aurait bien besoin (pour l’eau et d’autres domaines) en France pour contrebalancer les privatisations qui rongent les services publics.

  • inlandempire@jlai.lu
    link
    fedilink
    Français
    arrow-up
    2
    ·
    3 days ago

    Concrètement, l’eau, dans son état naturel, n’appartient à personne et c’est le ministère de l’Environnement qui accorde des permis de prélèvement d’eau aux différents utilisateurs, comme les municipalités, commerçants, industries et institutions.

    Ben du coup l’eau appartient au ministère donc au gouvernement, non ?

    Perso je serais plus pour une “régionalisation” afin que chaque territoire soit en mesure de gérer les bassins qui les traversent, car ce sont les premiers concernés