• emergence_trailblazer@sh.itjust.works
    link
    fedilink
    Français
    arrow-up
    8
    ·
    6 months ago

    Mais c’est des fous. Ils pensent gagner les législatives ! On verra bien le 30, mais là je crois vraiment pas à leur analyse :

    de nouvelles législatives pourraient donner au chef de l’Etat une majorité claire et nette dans un paysage politique recomposé. « On sera mal en point, mais la Nupes [Nouvelle Union populaire écologique et sociale] aura explosé, LR sera divisé, déroule en substance le patron du parti Renaissance. Donc, là où nous avons été soit éliminés, soit battus dans des triangulaires en 2022, on a une chance. »

    • Foreigner@lemmy.world
      link
      fedilink
      Français
      arrow-up
      8
      ·
      6 months ago

      Après réflexion je pense que c’est encore plus pervers que ça. Certains disent que Macron veut que le RN gagne une majorité à l’Assemblée et sera donc obligé de gouverner jusqu’à 2027. Le calcul étant que le RN sera tellement incompétent comme gouvernement que les gens se tourneront contre eux pour les élections présidentielles en 2027. C’est un calcul stupide et dangereux à mon avis. On a rien appris des années 30 à Berlin…

      • troglodyte_mignon@lemmy.world
        link
        fedilink
        Français
        arrow-up
        7
        ·
        6 months ago

        C’est évoqué dans l’article (sans forcément attribuer cette stratégie à Macron) :

        Le rapport de force parlementaire est tel que l’hypothèse d’une dissolution « flottait dans l’air depuis longtemps », raconte l’ancien ministre de la culture Jacques Toubon. Ces derniers mois, François Hollande n’hésite plus à l’évoquer dans les dîners en ville comme une stratégie possible. Elle gagne les sénateurs, à l’abri du risque de perdre leur siège, notamment ceux du parti Les Républicains (LR). Certains pensent qu’en laissant Jordan Bardella diriger Matignon, ses électeurs seraient déçus et la droite républicaine pourrait regagner l’Elysée en 2027.

        Ils sont complètement cinglés.

        • Foreigner@lemmy.world
          link
          fedilink
          Français
          arrow-up
          3
          ·
          6 months ago

          C’est complètement fou, la droite extrême une fois au pouvoir fera tout pour le garder. Du moment qu’il existe une opposition il y aura toujours quelqu’un d’autre à blâmer, ils ne se porteront jamais responsables pour la merde qu’ils créent.

          PS: Il est top ton pseudo

      • Narann@lemmy.world
        link
        fedilink
        Français
        arrow-up
        2
        ·
        edit-2
        6 months ago

        Le calcul étant que le RN sera tellement incompétent comme gouvernement que les gens se tourneront contre eux pour les élections présidentielles en 2027.

        Ils nous habitué à leurs prognostiques… Dans 1 mois, on apprendra que c’est Le Maire qui a eut l’idée et on aura plus qu’à se pendre.

    • remi_pan@sh.itjust.works
      link
      fedilink
      Français
      arrow-up
      2
      ·
      edit-2
      6 months ago

      Il y a les déclarations de campagne très optimistes et qu’on espère toujours autoréalisatrices, et la réalité de la stratégie à long terme, qui est toujours tue.

      Si c’est une victoire nette pour Macron, il est gagnant. Si le RN (voir une hypothétique Nupès) passe, cohabitation : Macron conserve la politique extérieure (je dirais: les sujets importants), le RN (la Nupès) se trouve face à la shitstorm permanente qu’est la politique intérieure Française, et s’en trouvera vraisemblablement affaibli, tandis que Renaissance à du temps loin du pouvoir pour s’organiser et surtout se trouver un candidat.

      Finalement le pire scénario serait que la situation actuelle de l’hémicycle ne soit pas changée : Renaissance vainqueur mais sans majorité.

  • Klaq@jlai.lu
    link
    fedilink
    Français
    arrow-up
    2
    ·
    6 months ago

    […]

    L’idée de la dissolution tourne, tourne, et, « à un moment, ça coagule », résume Bruno Roger-Petit. Le risque que les héritiers du Front national s’installent au gouvernement est balayé, le chef de l’Etat en est convaincu. La campagne et le programme seront imaginés par lui et ce sera comme « une nouvelle présidentielle », s’enthousiasme-t-on à l’Elysée, en prenant pour acquis le soutien d’Edouard Philippe et de François Bayrou, tout en abandonnant le sort de 239 députés et d’un premier ministre au coup de poker présidentiel.

    Le président de la République a toujours goûté ce pouvoir qui permet de nouer et de dénouer les destins. Une anecdote ? Juin 2022. Après les législatives qui ont accouché de la majorité relative, Elisabeth Borne retrouve Emmanuel Macron à l’Elysée pour composer son nouveau gouvernement. Dans le bureau présidentiel, elle évoque Clément Beaune (Europe) et Gabriel Attal (budget), qui rêvent chacun d’un ministère de plein exercice, et qu’elle surnomme un brin méchamment « les deux puceaux ».

    Emmanuel Macron s’enfonce dans son canapé, tête renversée en arrière : « Ah là là, je les connais tous les deux comme si je les avais faits… D’ailleurs, je les ai faits ! » Un an et demi plus tard, il choisit de propulser Gabriel Attal sous les ors de Matignon et d’évincer sans ménagement Clément Beaune, cet ancien conseiller Europe promu ministre des transports, qui a osé émettre des doutes à propos de la loi sur l’immigration, votée avec l’extrême droite en décembre.

    « Quelle connerie, cette loi. Ça n’a fait que monter le RN… », peste depuis en privé le président de LR, Eric Ciotti, inquiet des ambitions du parti lepéniste à étouffer et à remplacer un jour la formation de droite. A l’époque, Emmanuel Macron, Alexis Kohler et Gérald Darmanin s’étaient persuadés qu’en légiférant sur l’immigration, ils prendraient de court le parti d’extrême droite et l’affaibliraient.

    Au conseil des ministres, le 20 décembre, le chef de l’Etat avait sermonné les récalcitrants : « Qui écrit l’histoire et qui la raconte ? Si on laisse l’histoire s’écrire par les oppositions, on ne va pas tenir longtemps. » Dimanche soir, à l’Elysée, après son allocution, Emmanuel Macron a répété les mêmes mots devant des ministres sonnés par la dissolution : « Mieux vaut écrire l’histoire que la subir. » Personne n’a osé le contredire.

    • troglodyte_mignon@lemmy.world
      link
      fedilink
      Français
      arrow-up
      5
      ·
      6 months ago

      « Quelle connerie, cette loi. Ça n’a fait que monter le RN… », peste depuis en privé le président de LR, Eric Ciotti, inquiet des ambitions du parti lepéniste à étouffer et à remplacer un jour la formation de droite. A l’époque, Emmanuel Macron, Alexis Kohler et Gérald Darmanin s’étaient persuadés qu’en légiférant sur l’immigration, ils prendraient de court le parti d’extrême droite et l’affaibliraient.

      Mais merde, quand est-ce que les gens vont finir par comprendre que ça ne marche pas et que ça fait toujours monter le FN/RN ?

    • Klaq@jlai.lu
      link
      fedilink
      Français
      arrow-up
      2
      ·
      edit-2
      6 months ago

      Autant le délire sarkozyste et pseudo-providentiel de Macron est déjà connu, autant le coup des deux puceaux m’a tué.