On a souvent tendance à présenter les étapes classiques du parcours militant écologiste ainsi : d’abord de la prise de conscience via les médias, puis des petits gestes individuels, puis des manifs, des actions de désobéissance civile, voire maintenant du sabotage. Les luttes locales explosent ce schéma-là ! Des personnes partent d’une indignation sur le déni de démocratie ou une pollution grave de leur environnement par exemple. En quelques mois, elles développent une vision du monde très complexe et on les retrouve à faire des actions extrêmement radicales, sans qu’elles soient passées par des “petits gestes” ! On observe que cette porte d’entrée marche de mieux en mieux, et on a envie de la mettre en avant. D’autant plus que c’est ça qui permet d’arrêter concrètement des projets, et donc de limiter des émissions de gaz à effet de serre, l’artificialisation des sols, etc.