• Camus [il/lui]
    link
    fedilink
    Français
    arrow-up
    2
    ·
    8 days ago

    J’aime le chocolat et les bananes. Est-ce que tu as l’impression que je les mets sur un pied d’égalité ? Si oui, c’est de la surinterprétation, je ne les ai pas classés, tu ne sais même pas si il y a des aliments qui rentrent dans la catégorie “j’aime”. Pourtant les deux ne sont pas du tout égaux. (chocolat > bananes)

    Faisons simple, alors: si tu devais quantifier, en pourcentage, la répartition des discriminations sexistes envers les hommes et les femmes dans la société actuelle, quelle serait ta répartition?

    • Octet@lemmy.nuage-libre.frOP
      link
      fedilink
      Français
      arrow-up
      2
      ·
      8 days ago

      Des violences sur les autres à motif sexiste on va dire (parce que j’imagine que c’est ce que tu voulais dire)

      En terme de violence physique avec violence à motif sexiste (pas une violence sans contrainte, je sais pas si c’est clair) : Je suis presque sûr que celles commises sur les hommes par des femmes par sexisme sont de l’ordre de l’exception (car elles seraient éduquées à ne pas être violentes). On va exclure les violences entre hommes dû à une éducation sexiste parce que je n’ai pas d’idée pour faire de raisonnement dessus. Donc envers les femmes entre 99% et 100% avec l’exclusion

      En terme de violence psychologique à motivation sexiste, je ne sais pas trop, ça se concentre probablement sur les personnes qui sortent des préjugées et c’est probablement les femmes qui s’en éloignent le plus, donc probablement les femmes.

      Je ne suis pas une institution de production de statistiques, je ne peux pas quantifier ces choses. Tu le quantifierais comment et pourquoi ? Parce que je trouve que ça n’a rien de simple

      • Krakaval@jlai.lu
        link
        fedilink
        Français
        arrow-up
        1
        ·
        8 days ago

        Donc envers les femmes entre 99% et 100%

        J’ai demandé à ChatGPT une réponse basée sur des études, par curiosité. Réponse :

        La plupart des études indiquent que 70 % à 90 % des victimes de violences conjugales sont des femmes, selon les types de violence et les méthodes d’enquête utilisées. Les femmes sont particulièrement vulnérables aux formes graves de violence, comme les agressions physiques sévères ou les violences sexuelles, dans un contexte conjugal.

        C’est quand même assez éloigné de 99%.

        • Octet@lemmy.nuage-libre.frOP
          link
          fedilink
          Français
          arrow-up
          1
          ·
          edit-2
          8 days ago

          Même si c’était vrai, (et ce ne l’est peut être pas, il faudrait une vraie source), les violences conjugales ne sont pas forcément des violences à motivation sexiste et les violences à motivation sexiste ne sont pas forcément des violences conjugales.

          Edit : et les violences conjugales ne sont pas forcément des violences physiques (30% de violences verbal ou psychologique)

          • Krakaval@jlai.lu
            link
            fedilink
            Français
            arrow-up
            1
            ·
            8 days ago

            Il y avait les sources dans la réponse longue, je n’ai donné que la conclusion. Exemple OMS=70%. Je suis d’accord avec la deuxième partie de ta phrase.

    • Krakaval@jlai.lu
      link
      fedilink
      Français
      arrow-up
      1
      ·
      8 days ago

      Personne n’a prétendu que c’était équivalent, ou alors je ne l’ai pas vu.

      Faisons simple, alors: si tu devais quantifier, en pourcentage, la répartition des discriminations sexistes envers les hommes et les femmes dans la société actuelle, quelle serait ta répartition?

      Même si la question ne m’est pas adressée, je me permets d’apporter une réponse. Je ne m’avancerais pas sur une répartition, ton article avance des chiffres basés sur des faits, je fais confiance en cela. Par contre l’idée même d’une répartition ne me semble pas correcte, car une augmentation de la proportion du côté H réduirait le côté F. Le fait que des hommes soient aussi victimes de sexisme ne doit pas aller à l’encontre de la reconnaissance de la souffrance que peuvent rencontrer certaines femmes. Et vice versa.