Je suis tombé sur ce livre par hasard, je l’ai parcouru, son postulat me semblait intéressant.
Le tourisme « martyrise natures et sociétés humaines, opprime l’esprit des voyages et transforme l’hospitalité des lieux en prestations, les habitants en prestataires, les paysages en décors » écrit le sociologue et écrivain Rodolphe Christin dans son Manuel de l’anti-tourisme. Cet ouvrage propose des pistes de réflexion collective à amorcer pour sortir du tout tourisme qui artificialise notre planète et contamine décideurs et populations. Car le tourisme mérite d’être remis en question au même titre que d’autres industries destructrices. Que déroule et recouvre cette dimension du capitalisme moderne ?
Intéressant. En appui, on sait que les luminaires Immanuel Kant et Aristote ne se sont jamais éloignés de leurs villages. Par contre, je crois que l’expérience du voyage et la reconnaissance d’autres modes de vie a du valeur. Qu’en dit l’auteur ? Est-ce qu’il propose une autre mode de voyage et de découverte plus authentiques?