• Camus [il/lui]
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    19 days ago

    J’ai trouvé un parallèle depuis tantôt, on va voir ce qu’il vaut.

    Pour parler de foot, tu as grosso modo deux types de consultants: soit les anciens joueurs, soit des journalistes sportifs.

    Alors autant certains journalistes sportifs sont très bon dans le domaine parce qu’ils l’ont travaillé depuis des années et que c’est leur passion, autant les anciens joueurs, ceux qui ont vécu les choses de l’intérieur, ont une perspective autre, qui est assez unique, et ne pourra jamais être reproduite par des gens qui ne les ont pas vécues.

    D’où le fait qu’intégrer des gens qui ont vécu les choses (VSS, homophobie, transphobie) est important

    Bien sûr que si, dire qu’il y a des biais d’un côté ne veut en rien dire qu’il n’y en pas de l’autre.

    D’accord, mais du coup, pourquoi ne pas inclure aussi d’autres biais, au lieu de se limiter à celui de la majorité?

    • Klaqos@sh.itjust.works
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      19 days ago

      Les biais des cisblancs doivent tenir compte des critiques que les concernés font remonter, sur les questions de VSS, de validisme, d’ethnocentrisme. J’ai un peu envie de dire qu’en vrai ça devrait être le B-A BA des écoles de journalisme. Actualiser son savoir, tenir compte des évolutions, c’est le coeur de leur travail.

      Je reprends ton exemple par exemple pour y voir la limite selon moi à partir de ce que je viens d’écrire. Un footballeur n’est pas un journaliste, son vécu repose sur un état du savoir et une pratique à l’instant T, passé un moment ce qui lui permettra de demeurer intéressant ça sera d’être semblable dans sa pratique à n’importe quel journaliste, sa plue value en tant que pratiquant deviendra à peu près nulle, sauf l’image de marque qu’il représente.

      • Camus [il/lui]
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        19 days ago

        Un footballeur n’est pas un journaliste, son vécu repose sur un état du savoir et une pratique à l’instant T, passé un moment ce qui lui permettra de demeurer intéressant ça sera d’être semblable dans sa pratique à n’importe quel journaliste, sa plue value en tant que pratiquant deviendra à peu près nulle, sauf l’image de marque qu’il représente.

        Là j’avais pris un footballeur pour l’exemple, si on remplace ça par “victime de violence conjugale”, tu penses aussi que sa plus-value en tant que victime deviendra à peu près nulle?

        • Klaqos@sh.itjust.works
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          19 days ago

          Je dis pas que c’est nulle mais insuffisant. Voir contre-productif si c’est supposé être un critere décisionnel.

          Même la pair-aidance nécessite une formation dédiée permettant une prise en charge. Pour te suivre sur le terrain des victimes de violence conjugale, effectivement j’ai plus de confiance en une personne ayant fait un diplôme universitaire en psychotrauma ou en victimologie qu’une personne victime si je devais m’adresser à quelqu’un, tu ne penses pas pareil ?